Tentatives de fragilisation l'IGF: Jean-Jacques Lumumba déplore l' harcèlement dont est “victime l'Institution ayant fait des progrès dans la lutte contre la corruption”

Le travail rationnel qu'abat l'Inspection générale des Finances (IFG) sous l'impulsion de son Chef de Service, Jules Alingete est de plus en plus menacé par les habitués de la prédation. Ces derniers n'ont cessé de manipuler certains médias et journalistes afin d' harceler l'IGF, au point d'aller même télécommander une invitation de la Cour des comptes à l'endroit de Jules Alingete dans l'affaire IGF-Gecamines.

Cet harcèlement n'a pas laissé indifférents plusieurs acteurs politiques et sociaux, Organisations citoyennes et autres. Pour le banquier et lanceur d'alerte congolais Jean Jacques Lumumba, il est désolant de voir l'IGF, en dépit de travail impressionnant abattu être attaquée de manière sporadique. Invité du Grand Plateau de Marius, cet acteur n'a pas hésité de se placer à côté de la raison.

“ Je ne connais pas monsieur Alingete que je n'ai jamais rencontré. Mais, j'ai appris à apprécier le travail qui a été fait. Même si je l'ai dit au début, ce qui ne réussit pas dans la lutte contre la corruption de Président Tshisekedi, c'est la justice. Parce que vous savez monsieur Alingete a fait énormément des rapports, mais ces rapports restent lettres mortes au niveau de la justice. Et ce qui est désolant c'est de voir une Institution qui a fait des progrès sur des questions de lutte contre la corruption, être aussi harcelée pour des faits qui auraient dû être réglés entre les Institutions qui luttent contre la corruption”, a déploré Jean-Jacques Lumumba.

D'après lui, la Cour des comptes et l' IGF peuvent régler des choses sans avoir utilisé les médias.

“On ne peut pas fragiliser la lutte contre la corruption. Déjà que la lutte contre la corruption en RDC est fragile. Mais, je crois que si vous prenez les indices de Transparency International, nous sommes parmi les pays les plus corrompus au monde. Mais avec le travail qui a été fait ces dernières années, cet indice s'est tant soit peu légèrement amélioré. Je crois que ce qui manque aujourd'hui, c'est de pouvoir appuyer, continuer cette action”, a-t-il encouragé.

Jean Jacques Lumumba a heureusement ou malheureusement, estimé que ces animateurs ne sont pas des saints qui sont dans les institutions qui feront ce travail.

“Ce sont des gens qui peuvent commettre des fautes, mais ce que ces fautes là peuvent remettre en question tout le travail qu'ils ont fait? Est ce que ce qui a été fait, est un problème qui peut remettre en question tout le travail abattu par l'IGF, tout ce qui a été accompli? Je ne pense pas. Aujourd'hui, je peux utiliser la sagesse de Salomon en disant : On a bébé qui est là, qui est vivant. Est ce qu'on le coupe en deux. On le tue, parce qu'il faudrait que les deux mamans se partagent le bébé? Je dirais non. Il faut le garder en vie, parce qu'on ne peut pas tuer tout ce qu'une personne a construit”, a-t-il tranché.

Jean Jacques Lumumba dit n'être pas surpris des accusations non fondées, formulées contre l'IGF.

“Aujourd'hui, ça ne nous surprend pas. Heureusement parce que combattre la corruption et la prédation dans un pays comme le Congo est aussi s'exposer…
Je suis d'avis qu'il faut renforcer les lois, qu'il faut renforcer le contrôle autour de l'IGF”, a-t-il souligné.

A en croire Jean Jacques Lumumba, l'IGF doit être aussi encadrée. Cependant, ce lanceur d'alerte congolais a dit ne pas voir comment est-ce qu'on va remettre en cause tout ce qui a été abattu par Jules Alingete arrivé en 2021 à la tête de l'Inspection générale des Finances.

“Nous, nous avons vu les travaux, les rapports. Nous avons vu de la façon dont Jules Alingete est en train de conduire les choses. L'amélioration et le rayonnement de cette Institution que beaucoup ne connaissaient pas, mais qu'aujourd'hui beaucoup connaissent, parce que Jules Alingete a apporté quelque chose. Et aujourd'hui ce n'est pas le défendre en disant: qu'il faut faire des choses de telle manière et non de telle manière. Je ne suis pas venu principalement que ce soit au Congo ou ici pour défendre quelqu'un. Mais, c'est pour dire: faisons attention à ce qui se fait ; prenons garde parce que les gens, qui, détournent de l'argent dans ce pays, il y en a encore. Les dossiers, on entend tous les jours, les gens qui sont encore en prison aujourd'hui”, a-t-il témoigné.

Signalons que Jean Jacques Lumumba a également affirmé que l'expertise des inspecteurs de l'IGF à la Gecamines n'est pas à interpréter comme un acte de corruption. Pour lui, cela entre dans le cadre d'encadrement et d'accompagnement ayant une connotation éthique en faveur d'une excellente gestion des finances publiques comme voulu par le Chef de l'État Félix -Antoine Tshisekedi.