À l’ONU, Félix Tshisekedi appelle à un multilatéralisme plus juste et inclusif

À New York, devant la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a livré un message qui dépasse les frontières nationales. S’il a mis en avant l’importance de la jeunesse congolaise dans la construction du pays, il a surtout inscrit cette ambition dans une réflexion plus large sur l’avenir du multilatéralisme.

Pour Tshisekedi, la RDC veut contribuer à l’édification d’une organisation « plus forte, plus inclusive et plus juste ». Le chef de l’État a rappelé que la participation de la jeunesse congolaise ne se limite pas à un enjeu local, mais constitue aussi un levier pour renforcer la paix et la stabilité à l’échelle mondiale. Cette vision, a-t-il souligné, s’inscrit dans l’esprit fondateur de l’ONU, née pour unir les peuples autour de valeurs de solidarité et de justice.

Ce plaidoyer intervient dans un contexte international marqué par des tensions géopolitiques et des fractures économiques. En plaçant la jeunesse au cœur de son intervention, Félix Tshisekedi envoie un signal : l’Afrique ne veut plus être spectatrice, mais actrice d’un ordre international rénové. La RDC, forte de son potentiel humain et naturel, entend ainsi jouer sa part dans la construction d’un monde plus équilibré.

Gracieux Bazege