Agression rwandaise : Kinshasa demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU face à la crise au Nord-Kivu
La République Démocratique du Congo (RDC) a lancé un appel pressant pour une session publique d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, en raison de l’aggravation alarmante de la situation au Nord-Kivu. Cette annonce a été faite ce vendredi 24 janvier par le ministère congolais des Affaires étrangères sur son compte X, anciennement Twitter.
Thérèse Kayikwamba, la ministre des Affaires étrangères, est actuellement à New York pour porter cette requête cruciale.
« Le gouvernement congolais souligne que cette crise à l'Est est avant tout le reflet d’une inaction désastreuse du Conseil, malgré l’internationalisation du conflit et les preuves indiscutables de la présence rwandaise sur le sol congolais », a déclaré la ministre.
Cette demande intervient dans un contexte marqué par des affrontements tragiques entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les terroristes du M23, soutenus par le Rwanda.
Ces derniers jours, des groupes armés ont tenté de s'emparer de la cité de Saké, située à proximité de Goma, au Nord-Kivu. Bien que l'armée congolaise ait réussi à reprendre le contrôle de cette localité, les tensions persistent à Saké. De plus, cette offensive a entraîné d'énormes pertes pour les forces armées, notamment celle du gouverneur militaire, Peter Cirimwami. L'annonce est faite ce vendredi 24 janvier 2025, par l'État-major générale de FARDC.
Mulebourg