Justice en RDC : un pas de plus vers le renforcement de l’État de droit au Tanganyika

La ville de Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika, a accueilli le mercredi 21 mai 2025 un événement marquant dans le domaine judiciaire. Le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, y a procédé à l’inauguration officielle du nouveau palais de justice, un édifice moderne censé offrir un cadre plus adapté à l’exercice de la justice dans cette partie du pays.
Fruit d’une volonté politique de doter les provinces d’infrastructures judiciaires décentes, ce bâtiment symbolise l’ambition des autorités congolaises de rapprocher la justice des citoyens. Il s’agit aussi d’un levier pour améliorer l’efficacité du système judiciaire dans une région longtemps confrontée à des défis structurels et logistiques.
Cette inauguration s’inscrit dans une tournée nationale entamée par le ministre Mutamba. À travers ces descentes sur terrain, il entend évaluer de manière concrète l’état des juridictions locales, échanger avec les professionnels du secteur et prendre la mesure des réalités spécifiques à chaque province.
Mais au-delà de l’aspect infrastructurel, la mission porte un objectif plus large : insuffler une nouvelle dynamique dans la gestion de la justice. Le ministre a réitéré sa volonté de lutter fermement contre la corruption, d'encourager l'intégrité des magistrats et de promouvoir une justice équitable, transparente et accessible à tous.
Durant son séjour à Kalemie, entamé dès l’après-midi du 20 mai, le ministre Mutamba a été chaleureusement accueilli par une foule nombreuse. Ce témoignage populaire traduit une adhésion significative à sa démarche de réforme et à son engagement en faveur d’un système judiciaire plus crédible.
La réforme de la justice constitue l’un des piliers de l’agenda gouvernemental dans la République Démocratique du Congo. En plaçant l’humain et l’éthique au cœur de l’institution judiciaire, le ministre Mutamba tente de restaurer la confiance du public envers les structures judiciaires souvent critiquées pour leur lenteur et leur partialité.
ST