Union Nationale : Une dernière chance pour Félix Tshisekedi ?

Alors que la République démocratique du Congo traverse une période critique, marquée par des défis sécuritaires, économiques et sociaux, il devient urgent de rompre avec les habitudes politiques traditionnelles. Après avoir accordé plusieurs fois sa confiance à une classe politique usée et peu performante, le président Félix Tshisekedi est désormais face à un tournant décisif : celui d’ouvrir enfin la porte aux compétences issues de la société civile et aux technocrates.

Les Congolais aspirent à voir émerger une gouvernance fondée sur le mérite, l’efficacité et l’intégrité. Beaucoup estiment qu’il est temps de faire confiance à des talents longtemps ignorés, mais dont les qualités et les résultats parlent d’eux-mêmes. L’heure n’est plus aux compromis politiques stériles, mais à l’engagement de profils capables de faire avancer le pays.

Parmi ces personnalités, Isidore Kwandja Ngembo se distingue particulièrement. Son nom est intimement lié au succès de la 9ᵉ édition des Jeux de la Francophonie, organisée à Kinshasa. Sa rigueur, son intégrité et son efficacité dans la gestion de cet événement international ont démontré que le Congo peut compter sur des hommes de valeur, capables de porter de lourdes responsabilités avec brio.

Depuis cette réussite, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur son absence des sphères décisionnelles, alors que le pays continue de s’enliser dans des crises multiples. Pourquoi maintenir en poste des responsables décriés, quand des profils compétents comme le sien sont mis à l’écart ?

Il est temps pour le président Tshisekedi de prendre une décision audacieuse et salvatrice : intégrer Isidore Kwandja dans le gouvernement de l’Union Nationale annoncé comme imminent. Ce serait une réponse claire aux aspirations d’un peuple fatigué des promesses non tenues, et en quête de dirigeants exemplaires.

Le Congo n’a pas besoin d’une énième coalition politique fondée sur des calculs électoralistes. Il a besoin de bâtisseurs, de patriotes, de femmes et d’hommes déterminés à sortir le pays de l’impasse. En cela, Isidore Kwandja incarne une figure de proue : solide, intègre, compétent et profondément engagé pour l’intérêt général.

Félix Tshisekedi doit saisir cette ultime occasion pour redonner espoir aux Congolais, en misant sur la compétence plutôt que sur l’appartenance. L’histoire ne retiendra que ceux qui auront su faire preuve de courage dans les moments décisifs.

Obed Léon Luwaba