Crise sécuritaire à Goma, RDC: « Si ce conseil échoue, la rue va s'en charger » Thérèse Wagner, ministre des Affaires étrangères au Conseil des Nations Unies
La ville de Goma, en République démocratique du Congo, est en proie à des affrontements violents entre les Forces Armées congolaises et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, après la prise de plusieurs localités, notamment Kalehe, Minova et Sake.
S'exprimant avec émotion, la ministre des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Wagner, a dénoncé le rôle présumé du Rwanda dans la déstabilisation de l'est de la RDC, où le M23 continue de contrôler des zones stratégiques. Lors du Conseil de sécurité de l'ONU, le 28 janvier, elle a lancé un avertissement sous le regard attentif des représentants des grandes puissances :
« Laisser cette crise sous prétexte qu'elle serait un problème africain nécessitant une solution africaine revient à trahir la solidarité internationale qui fonde cette organisation. Nous sommes ici parce que c'est ici que le monde doit gérer ces défis. »
Elle a ajouté avec détermination : « Si ce conseil échoue, la rue va s'en charger, car vous le savez bien, la rue n'a pas d'ordre ».
Lors de cette deuxième réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, la cheffe de la diplomatie congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, a élevé sa voix avec détermination. Elle a dénoncé les massacres commis par Paul Kagame, qui violent non seulement la souveraineté congolaise, mais détruisent également les terres et tuent les populations.
Mulebourg
