Kambayi Bwatshia : l'homme qui dérange (Tribune)

<p>Les attaques répétées dont fait l'objet le professeur Jean-Richard Kambayi Bwatshia, recteur de l'UNISIC, révèlent moins des failles de sa gestion que des résistances viscérales au changement et à la modernité. Ces attaques, souvent basées sur des accusations vagues et infondées, s'inscrivent dans un schéma classique de dénigrement visant à discréditer toute personne souhaitant insuffler [&hellip;]</p>

7 Août 2024 - 15:14
7 Août 2024 - 15:14
 0
Kambayi Bwatshia : l'homme qui dérange (Tribune)

Les attaques répétées dont fait l'objet le professeur Jean-Richard Kambayi Bwatshia, recteur de l'UNISIC, révèlent moins des failles de sa gestion que des résistances viscérales au changement et à la modernité. Ces attaques, souvent basées sur des accusations vagues et infondées, s'inscrivent dans un schéma classique de dénigrement visant à discréditer toute personne souhaitant insuffler un nouveau souffle à cette institution.

Il est regrettable de constater que les détracteurs de Kambayi Bwatshia s'attaquent à sa personne plutôt qu'à ses idées. Les accusations portées contre lui sont souvent teintées de considérations tribales et de ressentiments personnels. Le fait qu'il soit originaire du Kasaï et d'une autre université que l'UNISIC semble être un motif suffisant pour certains de le disqualifier. Cette attitude archaïque est incompatible avec les valeurs d'ouverture et de tolérance que devrait incarner une institution universitaire.

Les critiques formulées à l'encontre de la gestion financière de l'université sont également infondées. Le Recteur invite l'IGF a faire l'audit pour éclairer la situation.

Les décisions prises par le recteur, telles que la nomination de nouveaux membres du corps scientifique, visaient à renforcer les capacités de l'établissement et à l'adapter aux nouveaux enjeux de l'enseignement supérieur.

Il est important de rappeler que la réforme d'une institution aussi complexe qu'une université ne se fait pas sans heurts. Les résistances sont nombreuses et proviennent souvent de ceux qui ont intérêt au statu quo. Kambayi Bwatshia est confronté à ces résistances depuis son arrivée à la tête de l'UNISIC.

Les attaques dont il fait l'objet sont d'autant plus injustes qu'elles visent à discréditer un homme qui s'est engagé à moderniser l'université et à en faire un pôle d'excellence. Les résultats obtenus depuis sa nomination sont là pour le prouver.

Il est temps de cesser les attaques personnelles et de se concentrer sur les enjeux réels auxquels est confrontée l'université.

Kambayi Bwatshia mérite le soutien de tous ceux qui souhaitent voir l'UNISIC se développer et rayonner au niveau national et international. L'homme n'a jamais refusé les visites de l'IGF et de la Cour des comptes. Ne se reprochant de rien, il a même proposé que ces deux Institutions de contrôle puissent venir auditeur la gestion de l'UNISIC ex-Ifasic à partir de 2015 jusqu'à ce jour.

R. Bondo