Kisangani : L'insécurité grandissante préoccupe la population boyomaise

La ville de Kisangani est confrontée à une recrudescence alarmante de l'insécurité, impactant profondément le quotidien de ses habitants. Une augmentation notable des vols, agressions, extorsions et tracasseries suscite une inquiétude croissante au sein de la population depuis plusieurs mois.
Au cours des dernières semaines, de multiples incidents violents ont été rapportés, incluant des attaques à main armée dans les communes de Tshopo, Mangobo, Makiso et Kabondo (notamment vers le quartier Trans), s'étendant même à des zones autrefois réputées sûres.
Des témoignages concordants font état de la présence de bandes armées opérant dans les rues, profitant d'une visibilité policière jugée insuffisante et de ressources sécuritaires limitées. Cette situation a engendré un climat de peur palpable parmi les résidents, qui expriment une réticence croissante à se déplacer, particulièrement après la tombée de la nuit.
Face à cette crise, des organisations de la société civile et des figures communautaires lancent un appel pressant à une mobilisation collective. Ils exhortent les citoyens à signaler systématiquement tout incident aux autorités policières et à s'engager activement dans des initiatives de sécurité de proximité. La solidarité et une vigilance accrue sont présentées comme des éléments cruciaux pour contrer cette montée de l'insécurité.
L'insécurité qui sévit à Kisangani constitue une réalité préoccupante qui exige une réponse urgente et efficace. Les habitants aspirent légitimement à retrouver la tranquillité et la sécurité au sein de leur ville. Il est impératif que les autorités compétentes adoptent des mesures concrètes pour rétablir la confiance et garantir la sécurité de tous. La situation actuelle souligne l'importance d'une collaboration étroite entre la population, les forces de l'ordre et les institutions locales afin d'édifier un avenir plus sûr pour la communauté boyomaise.
Mathieu KINGANDA