Agriculture en RDC : La directrice générale adjointe de l'Office national des produits agricoles du Congo, Berthe Kennedy Isakonge, fait l'itinérance pour la vulgarisation des produits agricoles au Grand Bandundu
<p>Dans le cadre d'une tournée visant à s'enquérir des questions relatives au secteur des produits agricoles, Berthe Kennedy Isakonge, directrice générale adjointe de l'ONAPAC, séjourne à Kikwit, dans le Kwilu, où elle souhaite faire l'itinérance pour la vulgarisation des produits agricoles. Sa mission s'inscrit dans ses attributions et elle insiste sur la nécessité d'évaluer puis […]</p>
Dans le cadre d'une tournée visant à s'enquérir des questions relatives au secteur des produits agricoles, Berthe Kennedy Isakonge, directrice générale adjointe de l'ONAPAC, séjourne à Kikwit, dans le Kwilu, où elle souhaite faire l'itinérance pour la vulgarisation des produits agricoles. Sa mission s'inscrit dans ses attributions et elle insiste sur la nécessité d'évaluer puis d'inspecter les entités respectives. L'objectif de son déplacement à Kikwit est ainsi clairement défini.
Sur place, la directrice générale adjointe a fait savoir qu'il y a un centre de vulgarisation des produits à Kikwit, appelé CVS, où elle a tenu à préciser qu'il était temps pour elle d'aller visiter la culture pérenne du café, du cacao et d'autres produits sous la tutelle de l'ONAPAC. Le constat est que les minerais perdent leur place, a-t-elle indiqué.
Pour poursuivre : Aujourd'hui, la vision du chef de l'État Félix Tshisekedi doit se concrétiser. Il ne faut pas faire un pas en arrière. Dans le temps, nos mamans et papas cultivaient du café, mais ils se sont fatigués et ont abandonné ces cultures parce qu'il n'y avait pas de débouchés pour ces produits. Autrefois, l'ONAPAC n'avait qu'un seul produit, et à certains moments, l'ONACAF était inactif. Avec les réformes actuelles, l'ONACAF n'est plus sous ce nom ; il y a eu un changement de nom avec une diversité de 23 produits, dont il s'agit : café, cacao, avanni, pygeou, quinquina, plantes à parfums, piratres, tournesols, piments de Caen, plantes médicinales, épices naturelles, etc.
Nous devons sensibiliser la population congolaise sur le fait que la terre peut aujourd'hui contribuer au développement de notre pays et qu'elle peut davantage contribuer au développement économique du pays et rapatrier des devises. Pour cela, il faut des produits pérennes à l'exportation tels que le cacao, le café, les éveilleurs, etc.
Il est important de préciser que la culture du maïs est temporaire, bien que beaucoup s'y engagent.
L'ONAPAC mettra à la disposition des paysans des agronomes qui les encadreront depuis le germoire jusqu'à la tasse. L'ONAPAC va disposer des moyens, regroupant les planteurs en agrocoopératives, pour planter, cultiver et garantir la bonne croissance des produits. L'ONAPAC achètera également les plantations abandonnées afin de les traiter pour une meilleure exportation, a ajouté la directrice générale adjointe Berthe Kennedy Isakonge.
L'objectif reste serein : aller vers la réalisation de ces démarches après avoir pris en compte les réalités vécues à l'est du pays. L'importance est de vulgariser les populations et de les sensibiliser de manière régulière pour qu'elles prennent conscience de ces enjeux.
Obed Ismaël Luwaba