Vital Kamerhe et Sama Lukonde reçus avec honneur à l’Académie française lors de la 50e session de l’APF

Dans le cadre solennel de la 50e session de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), la délégation parlementaire congolaise a marqué de sa présence une cérémonie culturelle de haut rang jeudi 10 juillet à Paris. Conduite par le président de l’Assemblée nationale, le professeur Vital Kamerhe, et le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, elle a été reçue à l’Institut de France, siège de la prestigieuse Académie française, aux côtés d’autres chefs de chambres francophones.
Ce moment fort de la session a été l’occasion de célébrer le rôle central de la langue française dans le rapprochement des peuples. Gérard Larcher, président du Sénat français, a rappelé avec emphase : « La langue française est une singularité qui rassemble tous les pays de la Francophonie », mettant en avant l’héritage des académiciens dans la promotion linguistique à travers les âges.
Dans la majestueuse salle de la Coupole, les participants ont suivi avec attention les interventions de Xavier Darcos, chancelier de l’Institut de France, et d’Amin Maalouf, secrétaire perpétuel de l’Académie française. Hilarion Etong, président de l’APF, a salué « la force de la langue française traduite par le rassemblement d'une diversité culturelle à travers la Francophonie », soulignant l’unité dans la diversité portée par cet espace linguistique commun.
Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale française, a, quant à elle, établi un parallèle entre les institutions parlementaires et l’Académie française. « Deux sanctuaires du verbe qui impactent les décisions », a-t-elle souligné, appelant à « la préservation des acquis francophones » dans un contexte de globalisation accélérée.
Après les discours, les hôtes de l’Académie ont guidé les présidents parlementaires dans une visite exclusive au cœur de ce haut lieu de la culture française. Vital Kamerhe et Jean-Michel Sama Lukonde ont notamment pu admirer les trésors de la bibliothèque de l’Institut, forte de deux millions d’ouvrages, parmi lesquels figurent des pièces inestimables comme le manuscrit du Lys dans la vallée d’Honoré de Balzac ou encore la première édition des Fables de La Fontaine.
Plus tôt dans la journée, les délégations avaient pris part à une croisière sur la Seine, revisitant les lieux emblématiques du patrimoine culturel parisien. Un prélude symbolique à une immersion intellectuelle et diplomatique illustrant l’attachement profond des pays membres à la langue française et aux valeurs qu’elle véhicule.
ST