Goma sous l'emprise du M23 : une ville en proie à l'insécurité croissante
Depuis le 26 janvier 2025, la ville de Goma, située dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, vit sous le contrôle du M23. Cette occupation, survenue après une avancée significative du groupe armé, a plongé la population dans une situation d'insécurité grandissante, marquée par une recrudescence des cas de kidnapping, de vols et de violations des droits humains.
L'arrivée du M23 à Goma a coïncidé avec une détérioration alarmante du climat sécuritaire. Les habitants témoignent d'une multiplication des enlèvements, souvent accompagnés de demandes de rançons exorbitantes, semant la terreur au sein des familles.
Ces actes criminels ne sont pas isolés, mais s'inscrivent dans un contexte plus large de banditisme et de prédation.
Des informations font état de pillages systématiques de biens et de ressources, affectant directement le quotidien déjà précaire des Gomatraciens.
Par ailleurs, de graves allégations de violations des droits humains pèsent sur les éléments du M23. Des témoignages concordants évoquent des actes de violence physique, des traitements inhumains et dégradants, ainsi que des violences sexuelles à l'encontre des civils. Ces exactions, si elles sont avérées, constituent de sérieuses violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme.
L'accès humanitaire à la population vulnérable se complexifie dans ce contexte d'insécurité persistante. Les efforts visant à établir un dialogue et à trouver une solution pacifique au conflit se heurtent à la réalité du terrain, où la violence et l'impunité semblent régner.
Il est crucial que des mesures urgentes soient prises pour protéger la population civile de Goma et garantir le respect des droits humains. La fin de l'occupation par le M23 et le rétablissement de la sécurité sont des impératifs pour permettre aux habitants de retrouver une vie normale et d'envisager un avenir stable.
La lumière doit être faite sur les exactions commises, et les responsables doivent répondre de leurs actes devant la justice.
Rédaction
