Mort du Général-Major Peter Cirimwami : entre hommage et appel à l’unité nationale
Le Général-Major Peter Cirimwami Nkuba, gouverneur intérimaire du Nord-Kivu, a trouvé la mort sur le champ de bataille alors qu’il défendait la République démocratique du Congo contre l’avancée de l’Arméerwandaise. Son décès, survenu lors d’une mission d’encadrement des troupes à Sake, a suscité une vague d’émotion et de réflexions sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
Selon le Général-Major Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC), le Général Cirimwami était un officier exemplaire, connu pour sa bravoure. « Il a échappé 24 fois à la mort avant de tomber, arme à la main, lors d’une mission pour stopper l’avancée des ennemis. C’est un véritable héros qui ne reculait jamais face au danger. Il incarnait le courage et le dévouement envers la nation », a-t-il déclaré.
Le Général Cirimwami est décédé des suites de tirs effectués par des snipers ennemis. Malgré les tentatives de ses gardes pour le secourir, il n’a pas survécu. « Lorsqu’un héros meurt, plusieurs autres naissent pour poursuivre son combat », a ajouté le porte-parole des FARDC, soulignant que son sacrifice doit inspirer une nouvelle détermination chez les Congolais.
Julien Paluku Kahongya, ministre d’État en charge du Commerce extérieur et ancien gouverneur du Nord-Kivu, a salué la mémoire d’un « officier général hors pair ». Il a rappelé le rôle stratégique du Général Cirimwami dans les opérations militaires, notamment lors des attaques des groupes armés qui menaçaient Goma.
« Sa capacité de résilience et sa bravoure étaient reconnues de tous. Même dans les moments les plus critiques, il mobilisait les troupes avec une détermination inébranlable », a-t-il affirmé. Pour lui, la mort du Général Cirimwami ne doit pas être perçue uniquement comme une perte, mais aussi comme un appel à l’unité nationale pour mettre un terme aux conflits dans l’Est du pays.
Les intervenants ont souligné l’urgence d’intensifier les efforts pour éradiquer les rébellions et restaurer une paix durable. « Nous avons déjà trop souffert : 10 millions de morts, 500 000 femmes violées, 7 millions de déplacés… Cela doit cesser. Le sang du Général Cirimwami doit nous rappeler l’importance de nous battre pour une RDC prospère et apaisée », a plaidé Julien Paluku.
Alors que la nation pleure un officier d’exception, les autorités appellent à transformer cette douleur en force collective pour défendre la souveraineté nationale. Le sacrifice du Général Cirimwami restera gravé dans l’histoire comme celui d’un homme qui a donné sa vie pour la République démocratique du Congo.
Gracieux Bazege