Aventure criminelle de l'Armée rwandaise en RDC: Patrick Muyaya, « Internet ne sera pas coupé en RDC malgré la crise sécuritaire à Goma»
Le ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a affirmé ce 27 janvier qu'Internet ne sera pas coupé en République Démocratique du Congo (RDC). Cette déclaration a été faite lors d'une interview accordée à notre confrère Israël Mutombo dans son émission "Bosolo na politik", où le ministre a abordé plusieurs questions concernant la crise sécuritaire à Goma, où les terroristes rwandais ont pénétré la ville volcanique.
Patrick Muyaya a exhorté les usagers des réseaux sociaux à en faire un usage responsable pour protéger la République. "J'exhorte les influenceurs, les journalistes, tous les Congolais à utiliser leurs réseaux sociaux en toute responsabilité et à faire très attention pour ne pas distiller le poison rwandais", a-t-il déclaré lors de son passage à l'émission.
Le ministre a rappelé que la RDC dispose d'un code numérique et que les services sont déjà activés pour repérer les récalcitrants, qui seront interpellés. «Lorsqu'on est dans un groupe WhatsApp, le premier réflexe ne doit pas être de partager le contenu qu'on nous a balancé, mais de vérifier qui l'a balancé, pourquoi et dans quelle intention. Cela pourrait nous éviter de faire la propagande de l'ennemi ou de divulguer le poison rwandais», a-t-il ajouté.
Le porte-parole du gouvernement a également souligné que le Congo n'a pas de problème avec le peuple rwandais, mais avec Paul Kagame, le président du Rwanda, qui cherche des problèmes avec les Congolais.
Pour le ministre Patrick Muyaya, les pays sont appelés à vivre longtemps, car les hommes vont passer, mais les pays subsisteront. « Ce que Kagame est en train de faire aujourd'hui aux Congolais, il sème du poison, et c'est à la génération future rwandaise de payer», a-t-il conclu.
Signalons que les jeunes rwandais sont appelés ouvrir les yeux et réfléchir afin de dire non à l'héritage de la guerre que leur président compte leur léguer.
Rédaction
