Journée Internationale contre les violences faites aux femmes : une hausse alarmante des cas en RDC
Le 25 novembre, le monde entier célèbre la Journée Internationale contre les violences faites aux femmes. Cette journée de sensibilisation est l'occasion de mettre en lumière la situation préoccupante des violences envers les femmes, particulièrement en République Démocratique du Congo (RDC).
Une crise mondiale
En 2024, ONU Femmes estime que 736 millions de femmes, soit près d'une sur trois, ont subi des violences physiques et/ou sexuelles. Les jeunes filles sont particulièrement vulnérables, avec une adolescente sur quatre maltraitée par son partenaire. De plus, entre 16 % et 58 % des femmes dans le monde subissent des violences de genre facilitées par la technologie, les générations « Z » et « Millennials » étant les plus touchées. En situation de conflit, de guerre et de crise humanitaire, 70 % des femmes subissent des violences fondées sur le genre.
La situation en RDC
La République Démocratique du Congo n'est pas épargnée par ce fléau. Selon les rapports d'organisations telles qu'ONU Femmes, Médecins Sans Frontières (MSF) et la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH), plus de 52 000 cas de violences faites aux femmes ont été enregistrés en 2024. Cette situation alarmante souligne l'ampleur du problème et la nécessité d'une action urgente pour protéger les droits des femmes en RDC.
Une campagne pour l'action
Pour lutter contre cette violence, ONU Femmes lance la campagne "Tous UNiS" du 25 novembre au 10 décembre 2025. Cette initiative de 16 jours, qui se termine avec la Journée des droits de l'homme, vise à attirer l'attention sur l'augmentation exponentielle de la violence à l'égard des femmes, à relancer les engagements et à demander des comptes aux décideurs politiques. Cette campagne est essentielle pour garantir la sécurité et les droits des femmes et des filles.
La violence à l'égard des femmes et des filles demeure l'une des violations des droits de l'homme les plus répandues dans le monde. Il est crucial de continuer à sensibiliser et à agir pour mettre fin à cette crise mondiale.
Mulebourg